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Histoire du Karate-Do et tradition

 

 


L'Okinawa-te et ses maîtres

L'Okinawa-te est l'appellation à partir du XVIII ème siècle des arts martiaux se pratiquant à mains nues sur l'île d'Okinawa. Ces systèmes de combat eurent trois sources: le Te, art martial indigène, le Tode, qui fut la synthèse de styles chinois de Kung-fu, ainsi que les arts martiaux nippons. En effet, l'île, coincée entre la Chine et le Japon, a été envahie par ses voisins à différentes périodes et les deux géants eurent un impact considérable sur l'évolution des arts martiaux de l'île. Certes des styles chinois (de Kung-fu) et japonais (moindres jusqu'au XXème siècle) ont pu apporter leur bases aux styles de Karate que l'on connaît aujourd'hui, mais la seule présence des envahisseurs chinois puis nippons fit d

Les transformations du Karate au cours du XXème siècle

Le Karate actuel

Le Karate actuel n'est pas aussi martial qu'avant, ce qui ne signifie pas qu'il est moins dur. Il est en général sportif (en tout cas dans la grande majorité des Dojo) et la plupart des pratiquants oublient qu'il est un art de tuer, et d'être le plus efficace possible pour arriver à cette fin (euh... non pas de tuer mais de pouvoir tuer). Pour ces mêmes raisons, beaucoup de techniques se perdent -les Kata sont heureusement là pour garder les techniques essentielles- et la richesse des styles d'autrefois n'existe plus vraiment, empêchant le Karate d'évoluer comme il l'a fait pendant plusieurs siècles.

La tradition

Le maintient d'une forme de tradition dans un Dojo est nécessaire. Porter un Kimono, saluer le Dojo, le professeur, les anciens, tout cela fait du Dojo un lieu presque sacré, du moins à l'écart du monde : le Karateka est mis en condition et celui-ci progresse d'autant mieux. Cependant ce respect transmis par la tradition ne doit pas résider seulement dans le Dojo mais partout ailleurs, dans la vie quotidienne, apportant au Karate-Do son sens spirituel. Une tradition excessivement respectée ou une trop grande rigueur peut toutefois entraîner un manque de communication entre le professeur et ses élèves. Les mœurs occidentaux permettent souvent d'éviter ce problème! Voici quelques aspects de la tradition japonaise dans un Dojo :

- Toute personne entrant dans le Dojo doit saluer, debout, en basculant le tronc vers l'avant, le regard baissé. Lorsqu'un pratiquant arrive en retard, il lui faut saluer le Dojo puis le professeur.

- Le salut assis en Seisa se fait au début et à la fin de chaque cours. Le professeur est face aux élèves, alignés selon leur grade, les plus avancés vers la gauche du Dojo. "Mokuso" appelle à fermer les yeux et à se concentrer sur sa respiration au niveau du Hara. Après quelques instants, d'une vingtaine de secondes à plusieurs minutes pour la méditation à la fin d'un cours,

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